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Biographie ou Histoire
Histoire administrative / Verwaltungsgeschichte: Fonctions: Les affaires militaires; la taxe d'exemption; le tir hors-service; la protection civile; l'arsenal, le commissariat des guerres et les casernes. Dénominations: 1803 Conseil de la police et du militaire 1816 Conseil de la guerre 1848 Direction de la guerre et de la police 1862 Direction de la guerre 1902 Direction militaire, des forêts, vignes et domaines 1936 Direction militaire et des établissements de l'Etat 1966 Direction des affaires militaires, de l'agriculture, des forêts et des vignes 1973 Direction de l'agriculture, de la police et des affaires militaires 1980 Direction de la justice, de la police et des affaires militaires
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Histoire administrative / Verwaltungsgeschichte: Fonctions: Les affaires militaires; la taxe d'exemption; le tir hors-service; la protection civile; l'arsenal, le commissariat des guerres et les casernes. Dénominations: 1803 Conseil de la police et du militaire 1816 Conseil de la guerre 1848 Direction de la guerre et de la police 1862 Direction de la guerre 1902 Direction militaire, des forêts, vignes et domaines 1936 Direction militaire et des établissements de l'Etat 1966 Direction des affaires militaires, de l'agriculture, des forêts et des vignes 1973 Direction de l'agriculture, de la police et des affaires militaires 1980 Direction de la justice, de la police et des affaires militaires
Présentation du contenu
Contient / enthält: Ce fonds s’étend sur 121 mètres linéaires et comprend les documents émis et reçus par la Direction militaire cantonale et ses différents services au cours des 19ème et 20ème siècles. S’il reflète la politique fribourgeoise en la matière, il donne aussi accès, à un plus humble niveau, au quotidien d’une frange très large, quoiqu’essentiellement masculine, de la population. En effet, si les protocoles, rapports, copies-lettres et autres missives reçues de l’administration fédérale permettent surtout d’appréhender la vision stratégique et la gestion du gouvernement dans ce domaine, les nombreux courriers envoyés par les soldats eux-mêmes ou par leurs représentants, ainsi que le contrôle serré exercé sur les hommes astreints au service, exposent les parcours, les situations, les soucis, les destins des Fribourgeois sous les drapeaux et, par extension, de leurs proches. Le fonds se divise en dix sous-fonds. D’un point de vue quantitatif, l’administration de la Direction (protocoles, rapports, correspondance, etc.) et le contrôle des hommes, de leur inscription dans les communes à leur incorporation au sein de leur unité, en passant par leur recrutement, forment de loin le plus gros volume. Les subdivisions suivantes concernent des commissions particulières ou des services du département (Commission de défense, arsenal, taxes militaires, etc.), et des varia (service étranger, dossiers thématiques constitués à l’époque des faits, fonds particuliers, etc.). La période allant du Sonderbund à la Première Guerre mondiale est particulièrement bien documentée, tandis que les sources se font plus éparses pour le début du 19ème siècle et la Deuxième Guerre mondiale, et sont pratiquement nulles pour la seconde moitié du 20ème siècle.
Contient / enthält: Du général … Chronologiquement, la période couverte par le fonds peut se découper en plusieurs parties, en fonction des lois militaires successives. Toutefois, la grande césure reste la nouvelle Constitution fédérale de 1874, et le règlement d’application militaire de 1875 qui en découle. Jusqu’en 1848, les prérogatives en matière de défense appartiennent essentiellement aux cantons. L’armée fédérale, que le règlement militaire de 1817 prévoit de lever en cas de danger extérieur, résulte en fait de la réunion des corps cantonaux. Elle ne combattra qu’une seule fois, paradoxalement contre une coalition d’armées cantonales, lors de la guerre du Sonderbund. Les protocoles, chemises, copies-lettres et rapports du Conseil de la guerre recèlent les orientations et les décisions prises durant cette première moitié de siècle. Une série spécifique réunit quelques documents en lien avec la guerre civile, mais elle contient surtout des pièces relatives aux troupes d’occupation vaudoises et bernoises. La Constitution fédérale de 1848 n’apporte pas les chamboulements qu’on aurait pu imaginer : notamment, les cantons conservent l’instruction du gros des troupes, à savoir l’infanterie, et la conscription s’effectue encore selon un quota, qui passe simplement de 2 à 3% de la population. Héritiers des rôles militaires dressés par baillages sous l’Ancien Régime, des états nominatifs des hommes enrôlés, par arrondissements et par unités, sont toujours tenus durant ces trois premiers quarts de siècle. Les gardes prétoriennes du gouvernement que sont la compagnie d’Etat puis les Gardes civiques radicales, comptent au nombre des unités pour lesquelles subsistent de telles listes. Mais jusqu’alors, à Fribourg en tout cas, l’aura du service étranger éclipse toujours le service domestique. Du premier Empire au service pontifical, en passant par Naples, la Restauration et même les Pays-Bas, goûts de l’aventure et du lucre se conjuguent pour rendre bien pâle l’attrait des milices cantonales. Dans la réalité des archives cependant, les hypothétiques récits héroïques cèdent le pas devant les rôles, livres de comptes, capitulations détaillées et autres préoccupations plus terre-à-terre. L’opposition entre les cantons fédéralistes d’un côté, jaloux de leur autonomie et nostalgiques de la pompe du service étranger, et d’un autre les cantons centralisateurs voulant une armée moderne à la prussienne, trouve son épilogue en 1874. La guerre de 1870-1871 révèle les faiblesses du système suisse, amenant du coup de l’eau au moulin radical. La révision de la Constitution fédérale de 1874 fait naître l’armée telle que nous la connaissons à peu près encore aujourd’hui : Berne s’arroge la plupart des compétences décisionnelles, et la conscription devient générale, quoique toujours basée sur le système de milice. « Entre 1875 et 1895, Fribourg s’intéresse de plus en plus aux questions de logistiques, de moins en moins aux débats idéologiques sur la question militaire », résume Roland Ruffieux (p. 37). Les fournitures nécessaires aux armées ont de tous temps constitué un épineux problème. Un sous-fond regroupe toutes ces questions matérielles. On y trouve notamment des projets immobiliers, comme la construction des arsenaux et caserne de Pérolles ou les vaines tentatives d’obtention d’une place d’armes fédérale pour Fribourg ou Morat, ainsi qu’une intéressante série sur le personnel de l’arsenal et ses conditions de travail. La correspondance reçue, de prime abord ennuyeuse litanie de tractations au sujet d’équipements, jette tout de même un éclairage sur le tissu économique local fournisseur de l’armée.
Contient / enthält: Depuis 1874, tout citoyen mâle du canton se voit soumis à un contrôle strict. Chaque Fribourgeois doit se présenter aux journées de recrutement organisées annuellement dans différentes villes du canton. Ceux jugés aptes au service sont formés, puis attribués à une unité, pour la grande masse dans les bataillons d’infanterie 13 à 17, en fonction de leur arrondissement de domicile, et pour les autres dans les armes dites spéciales, à savoir toutes les autres : cavalerie, artillerie, génie, sanitaires, etc. Nous passerons ci-dessous en revue de manière plus approfondie les différentes étapes de cet embrigadement. Ceux estimés inaptes n’échappent pas pour autant au contrôle. Ils doivent se soumettre au paiement d’une taxe d’exemption du service. A l’instar des militaires faisant entendre leur voix pour repousser ou faire annuler quelque ordre de marche, les assujettis à la taxe exposent eux aussi leur situation en recourant contre leur imposition. Le fonds militaire offre ainsi l’opportunité de s’exprimer non seulement aux soldats, mais même à ceux qui ne le sont pas. Le service des taxes donne en outre un coup de projecteur, toutefois limité dans le temps, sur la diaspora fribourgeoise : les expatriés peuvent difficilement effectuer leur service, et en remplacement paient la redevance, ce qui génère un abondant courrier, conservé pour la période 1907-1920. La pléthorique correspondance conservée reçue par la Direction militaire durant la seconde moitié du 19ème siècle, et tout particulièrement durant le dernier quart de ce siècle, donne une idée de l’ampleur des destructions malheureusement opérées pour le reste de l’époque contemporaine. Des lettres de provenance très variée, émanant tant d’administrations que de particuliers, tant du canton que du reste de la Suisse, voire de pays étrangers, reflètent l’activité journalière de ce Département, charnière entre l’armée fédérale d’une part, et les Fribourgeois qui la composent d’autre part. Les documents relatifs à la Première Guerre mondiale abondent particulièrement. Cela découle pour une grande part de la conservation des archives de nombreuses unités fribourgeoises alors mobilisées. En 1922, la Direction militaire avait, par souci historique, prié les commandants de remettre aux Archives de l’Etat tous les papiers relatifs à la mobilisation encore en leur possession (AEF DM Ig 924). Ordres et correspondance reçus des différents étages hiérarchiques, du commandement de l’armée au simple trouffion, plans de cantonnements, états des hommes, rapports d’activité, ordres du jour, et j’en passe, dépeignent ainsi le quotidien de nos ancêtres postés des crêtes jurassiennes aux plaines tessinoises. Des dossiers thématiques, parmi lesquels dix onglets reliés à l’époque, renforcent encore le poids de cette période au sein du fonds. Au-delà de la Grande Guerre, les archives sauvegardées sont hélas moins pléthoriques. Heureuse et notable exception, le major Louis Dupraz, commandant du bataillon territorial 164, a remis aux AEF ses volumineux dossiers, qui représentent aujourd’hui un des trop rares souvenirs du second conflit mondial dans notre région. Simple exemple parmi d’autres, on y déniche une liste d’ouvrages d’art à détruire en cas d’invasion (AEF DM Ig 1035, 23.10.1941). Citons aussi la collection réunie par l’amicale de la compagnie de cyclistes III/2, qui comporte entre autres une monographie sur l’activité de ce détachement, ainsi que des films originaux tournés par un de ses membres durant les cours de répétition et le service actif (1938-1948).
Contient / enthält: Enfin, une importante collection d’imprimés complète ce fonds. Elle comprend deux volets. Premièrement les annuaires, tant fédéraux que fribourgeois, qui recèlent les noms des officiers en fonction, ainsi que l’ordre de bataille de l’armée, c’est-à-dire l’organisation des unités qui la composent; ils couvrent un laps de temps allant de 1846 à 1960. Deuxièmement les manuels, qui règlent tous les détails de la vie militaire, indiquant à chaque Suisse sous les drapeaux ce qu’il doit – ou ne doit pas – faire. Rien n’est laissé au hasard; le « Règlement d’exercice pour l’infanterie » publié en 1857 consacre ainsi six pages aux principes de la marche : « l’instructeur ne se bornera pas à expliquer les principes du pas et la manière de l’exécuter, mais il se placera lui-même devant ses hommes … pour bien faire voir la manière dont on doit marcher » (AEF DM XVIc 13). A l’armée, la meilleure façon de marcher, ce n’est pas simplement de mettre un pied devant l’autre!
Contient / enthält: … au simple soldat L’enrôlement plus systématique dans l’armée de milice à partir de la réforme de 1874 permet de suivre le parcours militaire d’à peu près tous les Fribourgeois durant un siècle. Dans cette optique, les registres des hommes tenus par les communes sont la première source à consulter. En effet, tout citoyen fait l’objet d’une inscription dans son lieu de domicile. Les officiers bénéficient, dans la conservation de leur mémoire comme pour l’ordinaire, d’un régime de faveur, grâce aux dossiers personnels dont ils font l’objet d’une part, et à leur inscription dans les annuaires militaires d’autre part. Tentons de rétablir quelque équilibre en la matière en suivant le parcours de deux hommes du rang, les frères Eloi et Elie Barras. Le registre matricule des communes, qui recense par années de naissance tous les hommes recrutables - qu’ils soient effectivement astreints au service ou soumis au paiement de la taxe militaire - constitue l’entrée de base. Nos deux frères, fils de Pierre, ouvriers chocolatiers de profession, apparaissent tous deux dans le volume de Châtel-sur-Montsalvens (AEF DM Ib 367); nés respectivement en 1888 et 1890, recrutés à 19 ans, ils intègrent successivement les mêmes unités, en fonction de leur âge : compagnies II/14 dans l’élite, I/177 puis I/107 en landwehr, enfin III/13 en landsturm. Tous deux quitteront leur commune d’origine, l’un pour Broc, l’autre pour Crésuz en 1920. Cette première source donne déjà l’essentiel de leur parcours militaire, mais aussi les informations nécessaires pour approfondir les recherches, à savoir les années de recrutement et les unités d’incorporation. Ainsi retrouve-t-on, quant à leur recrutement, l’examen pédagogique d’Eloi, écolier sans doute plutôt médiocre au vu des notes obtenues, et la visite sanitaire d’Elie, qui mesure 164 cm et souffre du thorax, faiblesse respiratoire probablement (AEF DM Ie 61 et 72, numéros d’ordre respectifs 351 et 400). Les listes de recrues par arrondissements et par arme – infanterie ou armes spéciales - fournissent des données similaires complémentaires, mais elles ne concernent justement pas la période qui nous intéresse (1907-1909); celles par années de naissance et communes mentionnent Elie, mais elles n’apportent pas d’informations nouvelles significatives (AEF DM Ie 3, p. 38). Dès leur entrée dans la 2ème compagnie du bataillon 14, le contrôle de corps de cette unité prend le relais; il classe les hommes par grades, puis par années de naissance (AEF DM Ib 858). On y trouve pour les fusiliers Eloi et Elie les cours de répétition effectués à la belle-époque, puis les innombrables jours de service actif durant la Grande Guerre : 473 pour l’aîné, 503 pour le cadet. La colonne des observations porte pour Eloi deux dispenses, en 1917 pour bûcheronnage, en 1918 pour maladie. Les registres de leurs autres compagnies nous renseignent sur l’ultérieur acquittement de leurs obligations envers la patrie (AEF DM Ib 948, 953 et 974).
Contient / enthält: Les dossiers par unités, assez bien fournis pour la Première Guerre mondiale, étoffent le portrait de nos deux Gruyériens. On y découvre par exemple ce qu’ils mangent à l’automne 1914 (AEF DM Ig 109), ou qu’ils commandent chacun une médaille commémorative frappée par leur bataillon après les hostilités (AEF DM Ig 127). Les données les plus précieuses proviennent cependant des lettres qu’eux-mêmes ont écrites à leur commandant en vue de l’octroi de congés. Ces missives n’ont malheureusement pas été conservées pour toutes les unités. En outre, le but qu’elles poursuivent nous oblige à porter un regard critique sur l’exactitude de leur contenu : afin d’obtenir satisfaction, leurs auteurs n’ont parfois probablement pas reculé devant quelque petite omission ou exagération, voire pieux mensonge. Malgré cela, elles donnent sans nul doute un bon aperçu général de la situation privée de leurs expéditeurs. Dans le cas présent, 8 lettres et 6 pièces annexes, rédigées entre novembre 1914 et décembre 1917, concernent les frères Barras (AEF DM Ig 68 et 75). Eloi et Elie alternent les requêtes, en avançant toujours les mêmes arguments de base : ils sont souvent mobilisés simultanément, les travaux de la campagne pressent, et leur père malade ne saurait les effectuer seul. Le 9 novembre 1914, Eloi écrit au capitaine Glasson : « … Mon père est très agé et il souffre de rhumatismes dans les bras et les jambes, il ne peut même presque plus bouger les bras. Nous avons du betail à soigner, ainsi que du fumier et du bois, à reduire avant la saison trop avancée. Nous sommes 2 freres en ce moment sous les armes, et c’est regretable que notre maison souffre tant, a cause des evenements actuels. Je me recommande donc a votre bonne volonté, afin que j’ai un congé, si possible de 5 a 6 semaines … » Préavis et décisions des autorités supérieures, recommandations du médecin, feuilles de congé accompagnent ces courriers. Enfin, d’autres sources peuvent compléter le tableau. N’ayant pas fait de recherche systématique pour le cas présent, je ne mentionnerai que la série des listes qualificatives, qui notent les militaires en vue de leur éventuel avancement. Eloi se voit gratifié en 1908 d’un 1 - la meilleure note sur 3 - pour sa conduite, d’un 2 pour son zèle, et d’un 3 pour son « aptitude pour la charge militaire » (AEF DM XIb 12). Si ce fonds trahit parfois inévitablement la lourdeur de l’administration militaire, il traduit néanmoins aussi l’impact de cet appareil sur les Fribourgeois, tenus d’accomplir leurs devoirs envers leur pays, bon gré mal gré. Il est le témoin de l’existence d’une institution qui, jusqu’en 1847, participe de l’affirmation de la souveraineté cantonale, et qui, depuis les années 1870, concerne l’ensemble de la population masculine nationale. L’armée représente aussi une ouverture sur la Suisse et le monde : elle contribue à intégrer le canton dans la Confédération, et elle le met en prise directe avec les grands conflits européens, via ses enfants cantonnés en première ligne.
Contient / enthält: Der Archivbestand erstreckt sich über 120 Laufmeter und umfasst die Dokumente, die von der kantonalen Militärdirektion und deren verschiedenen Ämtern im Laufe des 19. und 20. Jahrhunderts erstellt oder empfangen wurden. Die Bestände vermitteln ein Bild der diesbezüglichen Freiburger Politik und veranschaulichen auf einer konkreten Ebene den Alltag einer breiten, allerdings nur aus Männern bestehenden Bevölkerungsgruppe. Während aus Protokollen, Berichten, Briefdurchschlägen und anderen schriftlichen Dokumenten der Bundesverwaltung die strategische Vision und Führung der Bundesregierung in Militärangelegenheiten ersichtlich wird, geben die zahlreichen Schreiben der Soldaten selbst oder ihrer Vertreter sowie die straffe, über die diensttuenden Männer ausgeübte Kontrolle Auskunft über den Werdegang, die Situation, die Sorgen und Schicksale der unter Fahneneid stehenden Freiburger und, in einem weiteren Sinne, über deren Angehörige. Der Bestand gliedert sich in 10 Teilbestände. Quantitativ gesehen bilden die Unterlagen der Direktionsverwaltung (Protokolle, Berichte, Korrespondenz usw.) und die Dokumente zur Kontrolle der Männer, von der Anmeldung in den Gemeinden über die Rekrutierung bis zur Eingliederung in die entsprechende Einheit, bei weitem den umfangreichsten Teil. Danach folgen die Unterteilungen in Sonderkommissionen oder die zugehörigen Amtsstellen (Verteidigungskommission, Zeughaus, Wehrpflichtersatzabgabe usw.) sowie Verschiedenes (Fremde Dienste, Dossiers zu zeitgenössisch relevanten Themen, Sonderbestände usw.). Die Zeitspanne vom Sonderbund bis zum ersten Weltkrieg ist besonders gut dokumentiert, während für den Beginn des 19. Jahrhunderts und die Zeit des zweiten Weltkriegs weitaus weniger Quellen vorliegen und für die zweite Hälfte des 20. Jahrhunderts fehlen diese praktisch gänzlich.
Contient / enthält: Vom General …. Chronologisch gesehen lässt sich der durch den Bestand abgedeckte Zeitraum nach den aufeinanderfolgenden Militärgesetzen unterteilen. Die grösste Zäsur bleibt jedoch die neue Bundesverfassung von 1874 sowie das daraus resultierende militärische Ausführungsreglement von 1875. Bis 1848 liegt die hauptsächliche Entscheidungsgewalt zu Fragen der Verteidigung bei den Kantonen. Das Bundesheer, das gemäss Reglement von 1817 im Falle einer Gefahr von aussen aufgeboten wird, ist eigentlich ein Zusammenschluss der kantonalen Armeekorps. Dieser wurde nur in einem einzigen Falle - nämlich im Sonderbundskrieg - zum Kampf aufgeboten und, paradoxerweise, gegen eine Koalition von kantonalen Armeen. Die Protokolle, Umschläge, Briefkopien und Berichte des Kriegsrates enthalten die Ausrichtung und Entscheide der ersten Jahrhunderthälfte. Eine eigene Serie enthält Unterlagen zum Bürgerkrieg, in erster Linie Dokumente mit Bezug zu den bernischen und waadtländischen Besatzungstruppen. Die Bundesverfassung von 1874 bringt nicht die Umwälzungen mit sich, die man hätte erwarten können - die Kantone sind auch weiterhin für die Ausbildung eines Grossteils der Truppen (d.h. der Infanterie) verantwortlich, die Wehrpflicht basiert immer noch auf einer Stellungspflicht, die lediglich von 2 auf 3% der Bevölkerungszahl erhöht wird. In Anlehnung an die nach Vogteien geführten Militärrödel des Ancien Regime werden in den ersten 75 Jahren des Jahrhunderts immer noch Namenslisten der rekrutierten Männer nach Landkreisen und Einheiten geführt. Die prätorianische Garde der Regierung, zunächst ist das die Stadtgarnison, später die radikale Bürgerwehr, zählt zu den Einheiten, für die solche Listen erhalten geblieben sind. Zu diesem Zeitpunkt geniessen die Fremden Dienste, zumindest in Freiburg, immer noch eine grössere Ausstrahlung als der heimische Dienst. Vom Solddienst für das erste Kaiserreich, Neapel, die Restauration oder gar die Niederlande bis hin zum Vatikanstaat, die Lust nach Abenteuer und Profit beflügelt, dagegen verblasst die Aussicht auf den Dienst in der kantonalen Miliz. In der Realität der Archive jedoch treten hypothetische Heldenerzählungen in den Hintergrund und machen Platz für Militärrödel, Rechnungsbücher, detaillierte Kapitulationen und andere ganz alltägliche Beschäftigungen. Der Gegensatz zwischen den föderalistisch eingestellten Kantonen einerseits, welche eifersüchtig auf ihre Autonomie bedacht waren und den Pomp des Solddienstes nostalgisch verklärten, und den zentralistischen Kantonen andererseits, die eine moderne Armee nach preussischem Vorbild wollten, fand 1874 ein Nachspiel. Im Krieg von 1870-71 zeigten sich die Schwächen des Schweizer Systems, Wasser auf die Mühlen der Radikalen. Die Revision der Bundesverfassung von 1874 führte zur Bildung der Armee, wie wir sie im Grossen und Ganzen heute noch kennen: Bern beansprucht einen Grossteil der Entscheidungskompetenzen, die allgemeine Wehrpflicht wurde eingeführt, basierte aber immer noch auf dem Milizsystem.
Contient / enthält: „Zwischen 1875 und 1895 interessiert sich Freiburg zunehmend für die logistischen Probleme und immer weniger für ideologische Debatten rund um die Armeefrage“, fasste Roland Ruffieux zusammen (S. 37). Die Materialversorgung der Truppen waren schon immer ein heikles Problem. Diese materiellen Fragen wurden in einem Unterbestand gesammelt. Hier finden sich namentlich Bauprojekte wie der Bau des Zeughauses und der Kaserne im Perollesquartier oder die vergeblichen Versuche für Freiburg oder Murten einen eidgenössischen Waffenplatz zu erhalten sowie einige interessante Dokumente zum Personal des Zeughauses und dessen Arbeitsbedingungen. Die eingegangene Korrespondenz, auf den ersten Blick eine langweilige Litanei von Verhandlungen hinsichtlich der Ausrüstung, wirft dennoch ein Licht auf die Strukturen der lokalen Zulieferer der Armee. Unter anderem finden sich hier Schriftstücke, welche die Abgabe von Altkleidern an die Armen erwähnen, hier ein schönes Beispiel: „Monsieur Stajessi, Directeur de l‘arsenal Je viens vous prier de me trouver … un vieux shako hors d’usage, s’il se peut avec un plumet quelconque rouge, bleu ou blanc ou noir, pour compléter l’illusion quand je conduis par les rues de la populeuse cité de Berlens les futurs défenseurs de la patrie au son du tambour sur la place de gymnastique. Tout-à-fait prochainement je me propose de me rendre à Bolzopolis et de vous faire une petite visite. La caisse résonne toujours bien et les échos renvoient jusqu’à Romont les sons bruyants que les baguettes conduites par mes mains expertes font produire au tambour … » G. d’Escuyer, tambour major bataillon 14 des Inutiles, Président de la Société des vieux garçons“ (StAF DM VIIe 58, 29.5.1899) Ab 1874 wird jeder männliche Bürger des Kantons streng kontrolliert: Jeder Freiburger muss sich an den jährlich stattfindenden Aushebungstagen einfinden, die in den verschiedenen Städten des Kantons organisiert werden. Die für diensttauglich Befundenen werden geschult und dann einer Einheit zugeteilt, der Grossteil kommt in die Infanteriebataillone 13 bis 17, je nach Wohnbezirk, die anderen werden den sogenannten Spezialeinheiten, d.h. Kavallerie, Artillerie, Genietruppen, Sanitätsdienst usw. zugewiesen. Die einzelnen Etappen dieser Zuteilung sind weiter unten ausführlicher beschrieben. Aber auch die Dienstuntauglichen entgehen nicht der Kontrolle. Sie müssen eine Wehrpflichtersatzabgabe bezahlen. Genau wie die Soldaten, die sich Gehör verschaffen, um einen Marschbefehl zu verschieben oder annullieren zu lassen, legen die Abgabepflichtigen ihre Lage dar, um der Steuer zu entgehen. Der Militärbestand lässt also nicht nur die Soldaten sondern auch diejenigen, welche keinen Dienst tun, zu Wort kommen. Die Abgabenverwaltung wirft zudem ein - wenn auch zeitlich begrenztes – Schlaglicht auf die Freiburger Diaspora: für Auslandschweizer ist es schwierig ihren Wehrdienst zu leisten und sie zahlen deshalb den Wehrpflichtersatz, was einen ausgiebigen Briefwechsel erzeugt, der für die Zeit von 1907-1920 erhalten geblieben ist.
Contient / enthält: Die umfangreiche, erhalten gebliebene Korrespondenz, welche die Militärdirektion während der zweiten Hälfte und vor allem im letzten Viertel des 19. Jh. erhielt, gibt eine Idee wie gross leider die Verluste durch Vernichtung von Dokumenten während des 20. Jh. sein müssen. Briefe sehr verschiedener Herkunft, sie stammen sowohl von Verwaltungen wie von Privatpersonen, vom Kanton wie aus der übrigen Schweiz, ja sogar aus fremden Ländern, und wiederspiegeln das Tagesgeschäft dieses Departements, dem Bindeglied zwischen Bundesheer und den Freiburgern, aus denen es sich zusammensetzt. Als Beispiel für diese Serie, wobei beide Seiten des Departements zum Ausdruck kommen sollen, überlassen wir das Wort Feldweibel Grand, Stabsoffizier des Kommandanten des 56. Infanteriebataillons, in dessen Namen er dem Freiburger Militärdirektor von der Lage an der Grenze während des deutsch-französischen Krieges berichtet: « Un poste de la 1ère fusiliers cantonnée à Fahy s’est emparée, le 12 novembre, de deux zouaves du 2ème régiment. Ces deux hommes étaient armés de leurs chassepots et de leurs yatagans. La vue de ces soldats a fait une grande sensation parmi nos hommes. Hier pour la première fois, nous avons vu les Prussiens. Ils sont arrivés dans la matinée à Abevillers au nombre de 2000 avec 2 pièces de canon. Ils se sont ensuite avancés jusqu’à l’extrême frontière où ils ont été arrêtés par un poste avancé de la 1ère fusiliers : les hommes de ce poste se sont conduits avec beaucoup de prudence et de fermeté. Le commandant est arrivé à Fahy sur ces entre-faits, et il fut demandé à la frontière par 3 officiers prussiens. Ces messieurs furent très polis, ils demandèrent à voir les bornes ; il y eut ensuite entre officiers et soldats des deux nations échange de bons procédés, de cigares et de vin. Nous avons fait allumer les feux aux avant-postes pour la nuit. Les Prussiens ont fait quelques patrouilles hier soir et ont quitté Abevillers ce matin. De Grandfontaine on a entendu hier quelques coups de fusil, et l’on a vu un zouave armé quittant une maison et des uhlans fouillant le pays à l’horizon. On dit que les zouaves sont à St-Hyppolite et dans les bois de Glay. J’oubliais de vous dire que dans l’alerte de hier, nos soldats se sont conduits avec beaucoup d’entrain et de décision. En arrivant à Fahy, les armes furent chargées, et tous étaient décidés à faire bravement leur devoir en cas de besoin. » (StAF DM If 1030, 16.11.1870, Auszüge) Für die Zeit des ersten Weltkriegs sind besonders viele Dokumente überliefert. Dies liegt vor allem am Erhalt der Archive zahlreicher damals mobilisierter Freiburger Einheiten. 1922 hatte die Militärdirektion, um die historische Überlieferung besorgt, die Kommandanten ersucht, sämtliche noch vorhandenen Dokumente über die Mobilmachung dem Staatsarchiv zu übergeben (StAF DM Ig 924). Erhaltene Befehle und die Korrespondenz auf allen Kommandoebenen, vom Generalstab bis zum einfachen Soldaten, Einquartierungen, Mannschaftslisten, Tätigkeitsberichte, Tagesbefehle und vieles mehr malen ein Bild vom Alltag unserer Vorfahren, die von den Bergkämmen des Jura bis in die Tessiner Täler Wache standen. Thematische Dossiers, darunter 10 damals gebundene Mappen, verleihen dieser Periode innerhalb des Bestands mehr Gewicht.
Contient / enthält: Für die Zeit nach dem Ersten Weltkrieg nimmt die Fülle an erhaltenen Quellen leider deutlich ab. Eine glückliche und erwähnenswerte Ausnahme sind die umfangreichen Dossiers von Major Louis Dupraz, der das 164. Landbataillon befehligte und dem StAF seine Dokumente übergab, die heute eine der so seltenen Erinnerungen an den Zweiten Weltkrieg in unserer Region darstellen. Ein einfaches Beispiel unter vielen, eine Liste der Ingenieurbauten, die im Falle einer Invasion zerstört werden sollten (StAF, DM Ig 1035, 23.10.1941). Erwähnenswert auch die Sammlung der Freunde der Radfahrer Kompanie III/2, die u.a. eine Beschreibung der Aktivitäten dieser Einheit enthält sowie Originalfilme, gedreht von einem Mitglied während der Wiederholungskurse und des Aktivdienstes (1938-1948). Schliesslich rundet eine bedeutende Sammlung von Drucksachen den Bestand ab. Diese setzt sich aus zwei Teilen zusammen: zum einen die Militärregister, sowohl die von Freiburg als auch die des Bundes, mit den Namenslisten der diensttuenden Offiziere sowie dem Truppenaufgebot der Armee, d.h. der Organisation der Einheiten, aus denen diese bestand; diese decken den Zeitraum von 1846 bis 1960 ab. Zum zweiten sind da die Dienstreglemente, die bis ins Detail das Armeeleben bestimmen und jedem diensttuenden Schweizer erklären, was er zu tun oder nicht zu tun hat. Nichts wird dem Zufall überlassen, so werden im 1857 veröffentlichten „Règlement d’exercice pour l’infanterie / Exerzirreglement für die eidgenössische Infanterie“ den Grundlagen des Marschierens sechs Seiten gewidmet: « l’instructeur ne se bornera pas à expliquer les principes du pas et la manière de l’exécuter, mais il se placera lui-même devant ses hommes … pour bien faire voir la manière dont on doit marcher » (StAF, DM XVIc 13).
Contient / enthält: … zum einfachen Soldaten Dank der immer systematischeren Rekrutierung für die Milizarmee seit der Reform von 1874, lässt sich der militärische Werdegang fast aller Freiburger während eines Jahrhunderts verfolgen. In diesem Sinne sind die von den Gemeinden geführten Stammkontrollregister eine erste lohnenswerte Quelle. In der Tat ist jeder Bürger an seinem Wohnort registriert. Offiziere profitieren dabei in der geschichtlichen Überlieferung wie auch in anderen Belangen von einer Vorzugsbehandlung, zum einen dank der für sie angelegten persönlichen Dossiers, zum andern wegen der Aufnahme in die Militärregister. Versuchen wir diesbezüglich ein gewisses Gleichgewicht herzustellen, indem wir den Werdegang von zwei einfachen Soldaten verfolgen, nämlich dem der Brüder Eloi und Elie Barras. Die Stammkontrollen der Gemeinden, in denen sämtliche für eine Rekrutierung infrage kommenden Männer nach Geburtsjahr registriert sind - egal, ob sie wirklich diensttauglich oder wehrpflichtersatzpflichtig sind - soll als Einstieg dienen. Unsere beiden Brüder, Söhne des Pierre, von Beruf Arbeiter in einer Schokoladenfabrik, erscheinen beide im Band von Châtel-sur-Montsalvens (StAf DM Ib 367). Geboren 1888 bzw. 1890, mit 19 Jahren eingezogen, dienen sie nacheinander ihrem Alter entsprechend in denselben Einheiten: zuerst in der Kompanie II/14, später in den Kompanien I/177 und I/107 der Landwehr und schliesslich in der III/13 des Landsturms. Beide verlassen 1920 ihre Heimatgemeinde, der eine geht nach Broc, der andere nach Crésuz. Diese erste Quelle liefert bereits das Wesentliche ihres militärischen Werdegangs, aber auch die nötigen Informationen für weiterführende Nachforschungen, nämlich das Jahr der Rekrutierung und der Zuteilung zur jeweiligen Einheit. In Bezug auf die Rekrutierung der Brüder finden sich das pädagogische Examen von Eloi, einem wahrscheinlich eher mittelmässigen Schüler, wie seine Noten vermuten lassen, sowie die medizinische Untersuchung von Elie, der 1,64 m misst und ein Brustleiden besitzt, vermutlich eine Atemschwäche. (StAF DM 61 und 72, Ordnungsnummern 351 und 400). Die nach Landkreisen und Waffengattungen (Infanterie oder Spezialwaffen) geführten Rekrutenlisten liefern ähnliche Zusatzangaben, betreffen aber eben leider nicht die Zeitspanne, die uns hier interessiert (1907-09); die nach Geburtsjahr und Gemeinde geführten Listen erwähnen zwar Elie, erbringen aber keine neuen Informationen von Bedeutung (StAF DM Ie 3, S. 38). Nachdem die Brüder der 2. Kompanie des 14. Bataillons angehören, übernehmen die Kontrolllisten dieser Einheit das Weitere: Hier werden die Männer nach Dienstgraden klassiert, gefolgt vom Geburtsjahr (StAf DM Ib 858). Für die Füsiliere Elie und Eloi findet sich ein Eintrag bezüglich der Wiederholungskurse während der Belle Epoque sowie einer hinsichtlich der vielen Tage Aktivdienst während des Ersten Weltkriegs, d.h. 473 Tage für den älteren und 503 Tage für den jüngeren Bruder. In der Spalte der Anmerkungen sind 2 Dispensierungen für Eloi eingetragen, eine 1917 für Holzfällerarbeiten, eine andere 1918 aus Krankheitsgründen. Die Register der anderen Kompanien geben Auskunft über die künftige Freistellung von Wehrdienst und Verpflichtungen der Heimat gegenüber (StAf DM Ib 948 und 974).
Contient / enthält: Die Dossiers der Einheit, die für die Zeit des Ersten Weltkriegs recht gut bestückt sind, ergänzen das Porträt unserer Greyerzer. So erfährt man z.B., was sie im Herbst 1914 zu Essen bekamen (StAf DM Ig 109), oder wie beide eine von ihrem Bataillon nach den Kampfhandlungen geprägte Gedenkmedaille bestellen (StAf DM Ig 127). Die wertvollsten Angaben stammen jedoch aus den Briefen mit Bitte um Feldurlaub, die sie selbst an ihren Kommandanten richteten. Leider sind solche Schreiben nicht für alle Einheiten erhalten geblieben. Hinzu kommt, dass deren beabsichtigtes Ziel uns dazu zwingt, die Exaktheit des Inhalts kritisch zu hinterfragen: Um ihre Zwecke zu erreichen, schreckten die Absender wohl manchmal nicht davor zurück, kleine Dinge auszulassen, zu übertreiben, bzw. fromme Lügen zu erzählen. Trotzdem geben die Briefe ohne Zweifel einen guten allgemeinen Einblick in die persönliche Lage der Schreiber. Im vorliegenden Fall betreffen 8 Briefe und 6 Beilagen, geschrieben zwischen November 1914 und Dezember 1917, die Brüder Barras (StAf DM Ig 68 und 75). Elie und Eloi wechseln sich ab beim Gesuche schreiben, immer mit demselben Grundtenor: Sie würden oft gleichzeitig mobilisiert, die Feldarbeit dränge, die der kranke Vater alleine nicht bewältigen könne. Am 9. November 1914 schreibt Eloi dem Hauptmann Glasson: „… Mon père est très agé et il souffre de rhumatismes dans les bras et les jambes, il ne peut même presque plus bouger les bras. Nous avons du betail à soigner, ainsi que du fumier et du bois, à reduire avant la saison trop avancée. Nous sommes 2 freres en ce moment sous les armes, et c’est regretable que notre maison souffre tant, a cause des evenements actuels. Je me recommande donc a votre bonne volonté, afin que j’ai un congé, si possible de 5 a 6 semaines …“ Diese Briefe werden begleitet von Evaluationen und Entscheiden der höheren Instanzen, ärztlichen Empfehlungen und Urlaubsscheinen. Schlussendlich erlauben auch weitere Quellen das Bild abzurunden. Ohne systematische Nachforschungen für den aktuellen Fall angestellt zu haben, verweise ich nur auf die Reihe der Qualifikationslisten, die Soldaten für mögliche Beförderungen vormerken. 1908 erhält Eloi eine 1 (die beste Note von 1 bis 3) für seine Führung, eine 2 für seinen Eifer und eine 3 für seine „Eignung zum militärischen Dienst“ (StAf DM XIb 12). Wenn dieser Archivbestand auch manchmal unweigerlich die Schwerfälligkeit der Armeeverwaltung verrät, vermittelt er doch auch ein Bild der Auswirkungen dieses Apparates auf die Freiburger, die ihre Pflicht gegenüber dem Vaterland mehr oder weniger willig erfüllen müssen. Er belegt die Existenz einer Institution, die bis 1847 zur Behauptung der kantonalen Souveränität beitrug, und seit den 1870er Jahren die gesamte männliche Bevölkerung des Landes betrifft. Die Armee stellt auch eine Öffnung auf die Schweiz und die Welt dar: Sie trägt zur Einbindung des Kantons in die Eidgenossenschaft bei und bringt diesen in direkten Kontakt mit den grossen Konflikten Europas, indem sie seine Kinder auf der vordersten Frontlinie platziert.
Conditions d'accès
Protected until: 12/31/2037, Permission: Aucune
Langue des unités documentaires
Existence et lieu de conservation des originaux
Originaux (existence, lieu de conservation): Fonds Gady (AEF Ro 3); Société militaire du canton de Fribourg (AEF Sociétés diverses 4.1-4.3); Société des artilleurs (AEF bordereau de versement III/20); Société des tireurs vétérans du canton de Fribourg (AEF bordereau de versement II/30); Société cantonale des tireurs fribourgeois (AEF bordereau de versement II/11); Société de tir de la ville de Fribourg (AEF bordereau de versement II/12); fonds thématique Occupation des frontières et internement, 1870-1871 (AEF, non classé); fonds de famille Raymond Peyraud, commandant de la place de Bulle (1930-1955) (AEF bordereau de versement I/2/55)
Bibliographie
Publications, bibliographie: - Borcard Patrice : « Le bat fus mont 14 et ses soldats. Une approche historique. 1875-1991 », Bulle, 1991 - Jaun Rudolf, Zala Sacha : « Inventaire des fonds relatifs à l’histoire militaire suisse », Berne, 2004-2006, 3 tomes - Knubel Denis (sldir.) : « Bataillon 15. Histoire d’un corps de troupe fribourgeois », Bulle, 2002-2004, 2 tomes - Ruffieux Roland : « Du noir et blanc au rouge et blanc », Fribourg, 1975 - Senn Hans : article « Armée », in : DHS, t. I, pp. 466-472, Hauterive, 2001
Autres données descriptives
Remarque / Bemerkung: Cotes intercalaires inexistantes, pour des questions de lisibilité : DM Ij - DM VIIj - DM VIIIj - DM VIIIl Cotes intercalaires inexistantes, en fonction des vides laissés par un précédent classement (H. Foerster) : DM Ib 70 à 299, DM Ib 817-819
Cote/Cotes extrêmes
Date
Conditions d'accès
Protected until: 12/31/2107, Permission: Aucune
Cote/Cotes extrêmes
Date
Conditions d'accès
Protected until: 12/31/1974, Permission: Aucune
Autres données descriptives
Remarque / Bemerkung: Cette série se divise en trois sous-séries. Les documents de la première sous-série (cotes DM Id 1 à 140) avaient déjà été cotés par un autre archiviste, sans distinction entre recrutement, dossiers par unités ou hommes libérés du service; je les ai laissés groupés, sous le titre générique original "Etats des hommes", me limitant à reconditionner ceux qui se trouvaient dans des cartables d'époque (DM Id 140). Les documents des deux autres sous-série (cotes DM Ie et DM Io) n'avaient encore jamais été traités; je les ai donc décrits, cotés et conditionnés, en séparant les dossiers relatifs au recrutement et ceux relatifs aux unités.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Conditions d'accès
Protected until: 12/31/1974, Permission: Aucune
Autres données descriptives
Remarque / Bemerkung: La distinction des différentes unités, et leur appartenance aux différents classes (contingent, landwehr de 1ère ou 2ème classe, réserve, etc.) n'est pas toujours évidente, parce que les arrondissements sont remaniés 4 fois en un demi-siècle, et parce que les unités ne sont pas toujours définies par leur numéro mais aussi par le nom de leur commandant, qui par la force des choses change régulièrement.
Cote/Cotes extrêmes
Date
Conditions d'accès
Protected until: 12/31/1960, Permission: Aucune
Autres données descriptives
Remarque / Bemerkung: Voir Bulletin des lois, volume I, p. 220
Cote/Cotes extrêmes
Date
Conditions d'accès
Protected until: 12/31/1960, Permission: Aucune